
Haiku und Art treffen diesen Monat auf den einstigen Dandy und Exzentriker Helmut Berger. Berühmt wurde er vor allem durch seine Zusammenarbeit mit Luchino Visconti, in dessen Filmen er eindrucksvoll demonstrierte, wie sich Schönheit und Abgründigkeit miteinander verbinden lassen. In den 70er Jahren einst zum schönsten Mann der Welt stilisiert, offenbarte er während seiner letzten Auftritte u.a. im Dschungel-Camp, dass sein Glanz längst verblasst war. Bergers Ruhm war nie ungebrochen, vielmehr zeigte sich hinter der schillernden Fassade immer auch eine tiefe Brüchigkeit. Auftritte, Interviews und Skandale legten seine Exzentrik offen – ein Mix aus Narzissmus, Provokation und Verletzlichkeit, das ihn dennoch unverwechselbar machte. In der Retrospektive erscheint Berger wie ein Relikt aus einer Zeit, in der das Kino noch mythische Gestalten hervorbrachte, der aber zugleich durch seine Eskapaden und Exzesse einer Entzauberung unterlag.
This month, Haiku and Art meet the former dandy and eccentric Helmut Berger. He became famous primarily through his collaboration with Luchino Visconti, in whose films he impressively demonstrated how beauty and profundity can be combined. Once stylized as the most beautiful man in the world in the 1970s, he revealed during his last appearances, including on the reality TV show “Jungle Camp,” that his glory had long since faded. Berger’s fame was never unbroken; rather, behind the dazzling façade there was always a deep fragility. Appearances, interviews, and scandals exposed his eccentricity—a mix of narcissism, provocation, and vulnerability that nevertheless made him unmistakable. In retrospect, Berger seems like a relic from a time when cinema still produced mythical figures, but who at the same time was subject to disenchantment due to his escapades and excesses.
Ce mois-ci, Haiku et Art rencontrent Helmut Berger, ancien dandy et excentrique. Il s’est surtout fait connaître grâce à sa collaboration avec Luchino Visconti, dans les films duquel il a démontré de manière impressionnante comment la beauté et la profondeur peuvent être combinées. Considéré dans les années 70 comme l’homme le plus beau du monde, il a révélé lors de ses dernières apparitions, notamment dans l’émission « Dschungel-Camp », que son éclat s’était depuis longtemps estompé. La renommée de Berger n’a jamais été ininterrompue, mais derrière sa façade éblouissante se cachait toujours une profonde fragilité. Ses apparitions, ses interviews et ses scandales ont révélé son excentricité, un mélange de narcissisme, de provocation et de vulnérabilité qui le rendait néanmoins unique. Rétrospectivement, Berger apparaît comme une relique d’une époque où le cinéma produisait encore des figures mythiques, mais qui, en même temps, a été désenchanté par ses frasques et ses excès.